L'Atelier from La Sente by Cyrod Iceberg
Tracklist
8. | L'Atelier | 4:33 |
Lyrics
Wallace s’est perdu – dans le palais des glaces
Il cherche la sortie – la transparence lasse.
Marlène n’en peut plus - des files de pourquoi pas
Elle rêve d’enthousiasmes - et de désirs profonds.
Mehdi a les mains sèches – il trouve le temps long
Autour de lui ça gueule – bêtement, sans pudeur.
Sue ne voit pas comment – elle pourra supporter
De gratter dans la terre – sans savoir quoi chercher.
On a dit courbe-la, l’échine
On a dit ronge-le, le frein.
Les armes se construisent à la main
Dans les ateliers de nos doutes.
Dans le dédale des banqueroutes
C’est là que s’aiguise la faim
C’est là que grandit le prochain.
Pedro hésite encore – il se ronge les ongles
Pourtant il doit donner – sa réponse ce soir.
Cathy a de l’espoir – les oracles ont parlé
A travers le brouillard – ils se sont exprimé.
Jean parle en italique – dans l’espoir d’être enfin
Entendu par ses pairs – depuis longtemps sous terre.
Kaori n’essuie plus – les larmes sur ses joues
Elle les laisse couler – jusqu’à devenir sèche.
On a dit courbe-la, l’échine
On a dit ronge-le, le frein.
Les armes se construisent à la main
Dans les ateliers de nos doutes.
Dans le dédale des banqueroutes
C’est là que s’aiguise la faim
C’est là que grandit le prochain.
Maryline a des doutes – elle a parfois du mal
A peser ce qui coûte – et ce qui est vital.
Pavel compte ses doigts – depuis qu’il joue en bourse
Il a peur de son ombre – mais cache bien sa frousse.
Salomé ne dort plus – depuis ce rêve trouble
Où ses os ont coulé – comme une rivière impure
Bakary n’est pas sûr – de sa ligne de vie
Il la trouve un peu courte – sa vie n’est pas un pli.
On a dit courbe-la, l’échine
On a dit ronge-le, le frein.
Les armes se construisent à la main
Dans les ateliers de nos doutes.
Dans le dédale des banqueroutes
C’est là que s’aiguise la faim
C’est là que grandit le prochain.
Magdalène se trompe – entre l’est et l’ouest
Elle voudrait qu’on lui foute – la paix le temps du geste.
Min-Ho entend des voix – qui lui disent de se taire
Il trouve ça stupide – mais peine à s’en défaire.
Salima rit trop fort – on le lui dit souvent
Et pourtant ça l’amuse – c’est elle que l’on entend.
Marley ne sait plus trop – s’il est ici ou là
Il a quitté son corps – ne le retrouve pas.
On a dit courbe-la, l’échine
On a dit ronge-le, le frein.
Les armes se construisent à la main
Dans les ateliers de nos doutes.
Dans le dédale des banqueroutes
C’est là que s’aiguise la faim
C’est là que grandit le prochain.